"Actuellement on vit dans un crépuscule permanent. Il y a beaucoup d'espèces qui sont gênées ou qui disparaissent. Les espèces nocturnes font parties intégrantes de la biodiversité. Quand vous voyez un merle gratter dans les feuilles mortes, c'est qu'il est en train de rechercher des espèces nocturnes qui attendent la tombée de la nuit.
Les insectes sont à la base de chaîne alimentaire. Ils sont les premières victimes des éclairages publics qui bouleversent la biodiversité. a titre d'exemple dans les papillons, il y a seulement 357 espèces diurnes pour 3500 espèces nocturnes donc ces insectes sont attirés par la lumière de ces lampadaires. Ils vont se jeter dessus et ils se font manger à bon compte par des prédateurs ou bien ils vont tourner en rond toute la nuit autour du lampadaire et mourir d'épuisement.
Si les insectes disparaissent, il y aura beaucoup de prédateurs qui disparaîtront avec. Les papillons nocturnes sont aussi des pollinisateurs et s'ils disparaissent, il y aura une incidence sur la pollinisation des fleurs." C'est en substance ce que nous dit Daniel Rousset dans cette vidéo, mais pas seulement car ces nuisances lumineuses ne concernent pas seulement les astronomes amateurs, elles ont par exemple des conséquences importantes sur la biodiversité et la santé de l'Homme lui-même.
Biodiversité et modes de vie durables : L'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturne se bat également en Auvergne contre les nuisances lumineuses.
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