Pierre Rabhi : La légende du Colibris

Pierre Rabhi à Moulins
Pierre Rabhi est l’un des pionniers de l’agroécologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis plus de quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle depuis de nombreuses années à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.

Cet homme au parcours étonnant, doué d'une grande une énergie et d'une immense sagesse fait partie de ces grands hommes  et femmes, porteurs de messages. Défendant un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre, il soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous, notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. 

Pierre Rabhi, 5 avril à La Rochelle Manifestation '' Terre et Lettres''
Image Marie Laude
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Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. 
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Il est aujourd’hui reconnu expert international pour la sécurité alimentaire. Il a participé à l’élaboration de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification. En 2002 il s’est présenté à l’élection présidentielle française appelant à une « insurrection des consciences » porteuse d’un autre projet de société où l’être humain et la nature seraient la priorité. Il est l’initiateur de Colibris, de Terre et Humanisme et préside la Fondation Pierre Rabhi pour la sécurité, la salubrité et l’autonomie alimentaire.



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La légende du Colibris 

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. 

Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. 

Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. 

Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : 

'' Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » 

Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. '' Page 148 du livre ''Vers la sobriété heureuse''...
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