CORINE PELLUCHON | MANIFESTE ANIMALISTE POLITISER LA CAUSE ANIMALE

Broché: 111 pages 
Editeur : Alma Editeur (12 janvier 2017) 
Langue : Français 

ISBN-10: 2362792137 

Présentation de l'éditeur

Soulignant l'universalité de la cause animale, Corine Pelluchon montre que les violences infligées aux animaux reflètent les dysfonctionnements de la société. Raison pour laquelle il convient de politiser la cause animale et de donner des repères théoriques et pratiques pour y parvenir. Pour commencer il convient de cesser la stigmatisation et l'ère des compromis qui ne donnent aucun résultat tangible. Stratégiquement ensuite, il faut aider les personnes travaillant dans l'élevage, l'expérimentation, l'alimentation ou la mode à se reconvertir et à innover étant entendu que la principale cause de l'exploitation animale provient d'un système économique qui étend la dérégulation sur toute la surface de la terre. Sensibiliser dès le plus jeune âge, découvrir la richesse des existences animales, enseigner l'éthique animale et l'éthologie dans le secondaire et à la faculté également. Car la culture et l'éducation sont les piliers de la justice. 

Présentation  (page14)

La philosophe Corine Pelluchon s'interroge "sur la place de la pitié dans la justice et sur le lien existant entre toutes les violences qui éclatent depuis le début du XXIe siècle. Ces violences sont extrêmes et prennent pour cibles des êtres dont on nie ou dont on ne connaît pas le visage. Elle ne peuvent avoir lieu que parce que l'endurcissement de notre coeur transforme nos rapports en rapports de domination. . . . Chacun est rivé à lui-même; l'identité est crispation sur soi, la liberté obsession de la maîtrise. L'ouverture à l'autre, la responsabilité comme réponse à l'autre et comme acceptation de l'altérité . . . sont impossibles. Dans un tel contexte, les animaux sont les victimes toutes désignées de notre brutalité" (Manifeste animaliste: Politiser la cause animale, p. 14).

In her book "Animalist Manifesto: Politicizing the Animal Cause" (my translation), the French philosopher Corine Pelluchon asks "about the place of pity within justice and about the link that exists among all the violences that have been breaking out since the beginning of the 21st century. These violences are extreme and target beings whose face one negates or does not know. They can only happen because the hardening of our hearts transforms our relationships into relations of domination. . . . Everyone is riveted to themselves; identity is crispation on oneself, freedom is the obsession of mastery. Opening to the other, responsibility as a response to the other and as an acceptance of otherness . . . are impossible. In such a context, animals are the designated victims of our brutality” (p. 14, my translation). Catherine P. (USA)