No Steak par A. Caron
Titre : No steak
L'auteur: M. Aymeric Caron est journaliste. Il a été grand reporter, a travaillé à Canal + et Europe 1. Depuis septembre 2012, il fait partie de l’équipe d’On n’est pas couché, animée par Laurent Ruquier sur France 2.
Editeur : Fayard
Nombre de pages : 360
Quatrième page de couverture.
"Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants – 60 milliards d’animaux chaque année – pour nous nourrir.
D’abord parce que notre planète nous l’ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.
Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d’une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l’éthique animale nous oblige aujourd’hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.
Aymeric Caron a mené l’enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu’en Chine ils peuvent finir au fond d’une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des bœufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d’arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?
Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra."
« Le thermomètre affiche -18°C au pied de la station mais en montant vers le sommet, avec le vent, la température ressentie, la température « ressentie ». J’ai commis l’imprudence d’enlever mes gants : mes mains ce sont glacées aussitôt. (…) . Je songe soudain avec admiration aux premiers hommes qui ont su surmonter les mêmes hivers rigoureux sans chauffage électrique, sans murs isolants, et sans Damart Thermolactyl. J’en conviens alors aisément : je comprends que nos ancêtres aient été obligés de tuer des animaux pour leur piquer leur fourrure. Et je reconnais que j’aurais fait comme eux !
Pendant longtemps, donc, les humains n’ont pas eu le choix. Pour
perdurer et progresser, l’espèce humaine a eu besoin d’utiliser d’autres
espèces. Mais elle a su parfois le faire avec respect et modestie. Je pense aux
Amérindiens qui peuplaient autrefois
les terres où je me trouve. Ils entretenaient une relation au monde animal que
l’on peut qu’admirer. Ils n’étaient pas végétariens, mais considéraient qu’ils
n’avaient pas le droit de tuer que le gibier qui était absolument
nécessaire à la survie de leur communauté. Ils prenaient soin de remercier
l’animal sacrifié et évitaient d’insulter sa dépouille en jetant ses restes dans
le feu (…). Les Amérindiens du Nord étaient animistes. Ils pensaient qu’une âme anime, les êtres vivants, quels
qui soient, mais aussi les éléments. Pour eux les humains, les
non-humains, les arbres, les ruisseaux et l’ensemble de la nature constituaient
un tout équilibré sur lequel aucune espèce n’exerçait de suprématie.» Librairie Arthème
Fayard 2013.
Vous recevez ce large extrait tiré du livre de M. Aymeric Caron, car il est caractéristique de l'esprit du livre, de la qualité de l'écriture de l'auteur : un style lisse, précis, concis, parfois romanesque selon la définition de M. Albert Camus et jamais ennuyeux. Ce passage est emblématique de sa tolérance : « Les pages qui suivent n'ont pas (...) pour but de stigmatiser qui que ce soit. Je ne considère pas ceux qui mangent actuellement de la viande comme des monstres (...). » Écrit-il d'ailleurs dans l'avant-propos. En page 299, il confirme cette ligne de conduite : « Je me méfie des ayatollahs en tout genre, de quelque bord qu’ils se réclament ».
Ma présentation
L'auteur, nous invite, sous prétexte d'un voyage au Canada, à le suivre durant 390 pages avec une information par phrase et plusieurs développements par chapitre. Ce livre est une mine d'or de renseignements, d'informations, et les notes que j'ai prises sont un pâle reflet du livre... Elles n'ont qu'une utilité remplacer les Post-it et le Stabilo ! Prenez-les comme des points de référence, un index sans prétention car après avoir lu le livre, vous soulignerez mille autres informations !
Je ne "connaissais" l'auteur que par l'émission ONPC, et j'ai décidé d'acheter le livre quand j'ai appris qu'il allait sortir. C'était lors de l'émission du dimanche de M. Michel Drucker où j'y ai vu Mme Polony et M. Caron parler de leurs actualités. Et, je me suis dis : "Ce n'est pas le même M. Caron que je croyais connaître." J'ai été très étonné de le voir sur ce jour, pour moi, "nouveau". Quelques jours plus tard j'en parlais à une amie américano-suisse qui enseigne le Français de l' Université Notre-Damelien. Elle a reçu "No Steak" ce 25 février 2013, et j'attends avec impatience son avis...
Je ne "connaissais" l'auteur que par l'émission ONPC, et j'ai décidé d'acheter le livre quand j'ai appris qu'il allait sortir. C'était lors de l'émission du dimanche de M. Michel Drucker où j'y ai vu Mme Polony et M. Caron parler de leurs actualités. Et, je me suis dis : "Ce n'est pas le même M. Caron que je croyais connaître." J'ai été très étonné de le voir sur ce jour, pour moi, "nouveau". Quelques jours plus tard j'en parlais à une amie américano-suisse qui enseigne le Français de l' Université Notre-Damelien. Elle a reçu "No Steak" ce 25 février 2013, et j'attends avec impatience son avis...
Patrick Clot [Lausanne (CH) - Sorbier France=)].
Avis / critique
(...) J'ai lu une bonne moitié du livre d'Aymeric Caron, et jusqu'ici j'apprécie énormément ce qu'il a écrit. La recherche est sérieuse, l'argumentation me semble valide, le style est agréable, même un peu humoristique par moments (car il faut bien du "comic relief" avec un sujet aussi perturbant). (...) Je vous en dirai plus lorsque j'aurai pu lire le reste du livre. Catherine Perry
J'ai enfin terminé de lire NoSteak, d'Aymeric Caron, et je le trouve toujours aussi bien écrit et raisonné. L'auteur s'est donné beaucoup de mal pour présenter une perspective convaincante. Il est assez honnête aussi en ce qui le concerne, s'excusant presque de ne pas être vegan en disant qu'il évolue selon les informations qu'il reçoit. La seule chose que je regrette c'est l'absence d'une bibliographie. Il est vrai que le livre contient des notes avec des titres d'autres études/livres, toutefois une bibliographie serait utile pour les lecteurs qui connaissent encore mal le sujet. J'ai offert ce livre à mon beau-frère, qui est devenu végétarien suite à sa lecture... Catherine Perrylien
(...) J'ai lu une bonne moitié du livre d'Aymeric Caron, et jusqu'ici j'apprécie énormément ce qu'il a écrit. La recherche est sérieuse, l'argumentation me semble valide, le style est agréable, même un peu humoristique par moments (car il faut bien du "comic relief" avec un sujet aussi perturbant). (...) Je vous en dirai plus lorsque j'aurai pu lire le reste du livre. Catherine Perry
J'ai enfin terminé de lire NoSteak, d'Aymeric Caron, et je le trouve toujours aussi bien écrit et raisonné. L'auteur s'est donné beaucoup de mal pour présenter une perspective convaincante. Il est assez honnête aussi en ce qui le concerne, s'excusant presque de ne pas être vegan en disant qu'il évolue selon les informations qu'il reçoit. La seule chose que je regrette c'est l'absence d'une bibliographie. Il est vrai que le livre contient des notes avec des titres d'autres études/livres, toutefois une bibliographie serait utile pour les lecteurs qui connaissent encore mal le sujet. J'ai offert ce livre à mon beau-frère, qui est devenu végétarien suite à sa lecture... Catherine Perrylien
Chapitres
- Raison N°1 Parce que la viande détruit la
planète
(avec une citation en guise "d'intro" de Sir Paul McCartney).
Aymeric Caron donne des chiffres, sans être ennuyeux, qui sont des réponses
aux questions que beaucoup de gens se posent : Qui mange quoi ? le pourcentage
de viande consommée par habitant de différents pays, les conséquences sur la
déforestation, sur la consommation d'eau... J'ai également bien aimé le passage
dans l'avion qui le mène au Canada
où il rencontre Julie, végétarienne depuis quelques mois. Julie qui a changé
de diète grâce à des vidéos postées sur Youtube
et pour des raisons de croyance à la réincarnation.
- Raison N°2 Parce que nous sommes
incohérents avec les animaux (avec une citation en guise
"d'intro" de M. Alain Souchon
).
Un chapitre encore très
intéressant démontrant avec beaucoup d’exemple la schizophrénie de
l’Humain : du cinq étoiles pour chien et chat alors que l’association One Voice luttent contre
la consommation d’animaux en Chine.
L’auteur nous apprend ou nous rappelle «En France, la consommation de chat et de chien a existé
jusquedans la première moitié du XIX è siècle et jusqu’en
1940… en Allemagne. » Une
autre phrase, qui deviendra une citation : «Si la vache est
sacrée en Inde, alors que nous
sommessacrément vaches partout
ailleurs. Elle n’y peut rien. ». Le
chat sacré en Egypte mais brûlé
avec les sorcières sous l’ordre du Pape
Innocent VIII et sacrifié lors de la Saint Jean jusqu’à la fin du XVIII ème siècle en
France… Pauvre Snoopy, héros de BD,
le Beagle Anglais est le chien le
plus utilisé en France pour la vivisection. Le cheval et les mines au XIXème
siècle, le cheval et les transports et le moins malheureux, le cheval dans
l’agriculture. 700 000 chevaux tués pendant la Première guerre mondiale. Le
porc et la xénotransplantation.
Attaque du loup
sur des brebis en juillet 2011 dans les
Alpes-de-Haute-Provence. L’affaire de
Zouzou le renard, l’animal « nuisible.» Différence entre l’animal
domestique, de compagnie et l’animal apprivoisé, la
famille Delanes et la justice. La gueule du
maître. Nos premiers amis sont des animaux : Pourquoi mentir à nos
enfants…
- Raison N°3 Parce que l'on n'assume pas la
mort de l'animal que l'on mange
(avec une citation en guise d'introduction de M. Rabîndranâth Tagore, Prix Nobel de
littérature). Une page de pub et les astuces des publicistes de
l’agro-alimentaire. La production industrielle remplace l’élevage :
« On pourrait imaginer que la majorité des animaux élevés profitent d’un
minimum d’attention de la part de leurs propriétaires. La réalité est hélas
tout autre » (exceptions minoritaires). En 1967 : « Le
sociologue Henri Mendras
prophétisait déjà la disparition des agriculteurs dans son livre la fin des
paysans. » « Zootechnie ?
un nouveau terme qui désigne l’art de
mettre les sciences et les techniques au service d’une rentabilisation optimale des animaux domestiques.». M. Isaac Bashevis Singer. Henri Ford : les chaînes de
montage des voitures inspirent les abattoirs de Chicago. Société Alsace Œuf. Abattoir, le mythe de la mort douce. M.David Servan-Schreiber se pose des
questions. Le témoignage de M. Léon Tolstoï. Abatage rituel. Meurtre à
distance. Le jour où j’ai arrêté de manger de la viande... « Beaucoup
d’omnivores deviennent végétariens après avoir été confrontés à une réalité
qu’ils découvrent dans un document
vidéo. »
- Raison N°4 Parce que l'amour de la viande est culturel, pas naturel (avec une citation en guise d'introduction de M. Woody Allen ).
Mme Portia de Rossi : « Il est plus facile d’être
homosexuel que végétarien. » Couple végéta-carnivore. Paul
Sherman : « La viande est la plus risquée des nourritures, et les
fruits la plus sûre.» Professeur de géographie alimentaire Gilles Fumey. Goûts
et saveurs et l’illogisme. Symbolique de la viande. Nutrition
et sociologie. Nutrition dans les cantines (GEMRCN). Publicité orientée et
financée par nos impôts. La Viande gouffre financier pour le contribuable.
Cannibalisme : Issei Sagawa Antibiotique, bactéries, farines animales,
etc.
- Raison N°5 Parce que nous n'avons
pas besoin de viande pour vivre (avec une citation en guise d'introduction de M. Jake Shields, champion de combat
libre, végétarien).
Végétarisme et le sport : Carl Lewis, Martina
Navratilova et la liste n’est pas exhaustive. Végétarisme et vie sexuelle.
Moins je mange de viande plus je vis vieux. La ville de Loma Linda et ses
centenaires appartenant au mouvement protestant
adventiste. L’APSARES regroupe des médecins et des professionnels de la santé
qui prônent le végétarisme. Plus de protéines dans le soja que dans la viande. Cours
accéléré de biologie. Les protéines dans les céréales, soja, riz, etc
Anne-Marie Roy, diététicienne sans viande. Le plaisir de manger végétarien.
- Raison N°6 Parce que les animaux que nous mangeons nous ressemblent (avec une citation en guise d'introduction de M. Richard Dawkins, biologiste, éthologue, spécialiste de l'évolution).
L’homme
doit admettre depuis Carl von Linné et Charles Darwin qu’il est un animal.
Pierre Darlu. Pascal Picq. La LFDA associée à la rédaction de la Déclaration
universelle des droits de l’animal en 1977. Ethologie et neurobiologie Jane
Goodall, Dian Fossey, Biruté Galdikas,,
Frans de Waal, Konrad Lorenz. Le vernis de la culture pour cacher notre
animalité. « Carnage » de M. Roman Polanski : Analyse très fine
du jeu social qui régit les relations humaines. Expérience de Stanford. Steven
Spielberg et la violence : « La liste Schindler),
« Cheval de guerre », etc.Empathie. L’animal est une personne très
intelligente. Pourquoi l’homme a inventé l’animal.
,
,
- Raison N°7 Parce que la morale
nous commande d'arrêter la viande (avec une citation en guise d'introduction de M. David Servan-Schreiber.
Les
musiciens végétariens Sir Paul McCartney, Bryan Adams, Kate Bush etc.
Maltraiter un animal est [parfois] illégal. Le Cas Mary Bale. L’animal, un bien
auquel on fait du mal. La
Loi Grammont. Code pénal. M. Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
cours d’éthique animale. Quel genre de philosophe êtes-vous ? Welfariste
ou abolitionniste ? Spéciste ou antispéciste ? Test ludique et philosophique. Mon éthique
personnelle. Bill Clinton. L’huile de palme.
- Raison N°8 Parce que le végétarisme est moderne depuis des
millénaires (avec une citation en guise d'introduction de M. Léon Tolstoï).
Les
Indiens Jaïns et Bishnois, peuples végétariens. Le cheval de Nietzsche, le
chien de Kundera et celui de Schopenhauer. Adam et Eve étaient pourtant végétariens.
L’arche de Noé. « René Descartes les animaux ne te disent pas merci. Avec
toi s’est ouvert un chemin particulièrement noir pour le genre non humain.» Le
théorème sans viande Pythagore. Alphonse de Lamartine, militant végétarien.
Conclusion.
Remerciements.
Notes. Environ
10 pages de références, de titres de livre, d’articles...
;
;
Vidéo :
Qu'ont en commun Pamela Anderson, Thérèse Tanguay-Dion, Anthony Calvillo, Patrick Norman, Hubert Reeves et Georges Laraque? Ils ont tous choisis de nous dévoiler La face cachée de la viande dans ce documentaire produit par Productions J, réalisé et écrit par Érik Cimon et animé par Sophie Durocher.
La face cachée de la viande met en lumière les effets de la surconsommation de la viande ainsi que ses impacts sur la société et la planète, tant au plan de la santé, de l'écologie et de l'éthique.
débat sur la RTS.Ch avec Aymeric Caron